Photographe professionnel à Paris – Cyril Bruneau photographe

Faut-il convertir les fichiers Raw au format DNG?

Faut-il convertir les fichiers Raw au format DNG?

Faut-il convertir les fichiers Raw au format DNG?

 

Je remarque que 10 ans après la naissance du format DNG, beaucoup de photographes se posent encore la question de savoir si il faut ou pas l’utiliser et souvent  à juste raison. J’ai demandé à Marco chez Adobe un fervent défenseur du format DNG de répondre à une petite interview dans laquelle, j’ai essayé de rassembler les principales questions sur le DNG que j’entends autour de moi:

Bonjour Marco,

Je voulais que tu te présentes en quelques lignes.

J’ai étudié Ingénierie Informatique à l’Ecole Polytechnique de Milan en Italie, où j’ai passé plusieurs examens d’informatique graphique.
J’ai travaillé pendant des années comme ingénieur réseaux, system administrator et développeur C/C++/Java, et finalement j’ai été embauché comme Consultant chez Adobe Italie.
Maintenant je suis Customer Success Manager chez Adobe France. Mon rôle est de garantir les bonnes relations avec les clients et assurer qu’ils utilisent au mieux les logiciels et les services.
Je suis aussi photographe amateur, fidèle Nikoniste, passionné de portraits, panoramas nocturnes et Street Photo.

 

Je voulais te poser des questions sur le choix du format DNG car je te vois souvent défendre l’idée d’utiliser ce format. Cela fait plus de 10 ans que ce format existe et beaucoup de photographes se posent des questions encore sur ce format. Peux tu déjà nous dire brièvement qu’est-ce que le DNG ?

Le DNG est un format RAW ouvert, développé par Adobe en 2004. Il est basé sur un autre format développé par Adobe, le TIFF, et plus précisément le sous-format TIFF-EP (ISO 12234-2:2001). DNG est un TIFF-EP avec quelques extensions, notamment dans les métadonnées et profils couleur.
DNG (comme TIFF et TIFF-EP) est plus proprement un récipient, lequel peut incorporer différents type de contenu : lossless RAW, lossy RAW, JPEG, etc.
L’utilisation primaire est celle de contenir des RAW lossless, mais rien n’empêche de convertir un JPG en DNG.
Une utilisation classique des RAW lossy est le « smart preview » de Lightroom.
DNG est produit nativement par plusieurs appareils, comme Leica, Hasselblad, Pentax, Casio, Ricoh, Samsung, Sinar, Seitz, BetterLight.

 

Quels sont ses avantages par rapport au format Raw d’origine du boitier ?

Comme le format est ouvert, ils n’existent pas des spécifications cachées typiques des formats propriétaires, obligeant un « reverse engineering » pour les lire. Si un logiciel peut ouvrir un DNG, il lira tous fichiers.
Le code source pour lire est écrire le format DNG est disponible gratuitement.
Il n’existe qu’un format DNG, par contre chaque NEF, CR2, RAF, etc. est diffèrent selon le boitier.
Normalement un DNG est moins lourd que le format RAW d’origine, par exemple on gagne 20% d’espace par rapport à un NEF.
Les changements (non destructifs) à l’image peuvent être sauvegardés dans le DNG, sans demander un fichier XMP externe, lequel complique la gestion des fichiers.
Comme les métadonnées sont enregistrées dans le fichier, on peut embarquer toutes informations de Copyright, Model Release, etc.
Cela simplifie énormément le workflow de post-production.
Un fichier DNG peut contenir en même temps le RAW DNG et le RAW d’origine.
Un fichier DNG contient toutes les informations du RAW d’origine, à de très rares exceptions.
Adobe est en train de continuer le développement du DNG (désormais à la version 1.4), tout en le maintenant compatible avec les versions précédentes.

 

Quels sont les inconvénients ?

Normalement les DNG ne sont pas lus par les logiciels propriétaires : cela n’est pas une faute du DNG, plutôt une politique commerciale des fabricants. On ne peut pas ouvrir un DNG avec Capture NX2, ou DPP, ou SPP.
La conversion RAW-DNG ajoute du temps dans le workflow.
Comme les modifications sont écrites dans le DNG, les logiciels de backup basés sur des algorithmes peu évolués doivent sauvegarder à nouveau le fichier entier.
Est-ce qu’on perd quelque chose on convertissant du Raw en DNG ?

En général, non. Toutes informations sont retenues sauf quelques rares exceptions.
Si les informations sont standards, elles sont converties dans des tags EXIF ou XMP. Si elles sont spécifiques à un appareil (comme le Active D-Lightning, les Focus Point, les Scene Modes, etc) ; elles sont sauvegardées dans des Tags appelés MakerNote, et elles restent à disposition.
Il suffit d’ouvrir un fichier avec l’outil gratuit ‘exiftools’ pour vérifier la présence de toutes les informations.

 

On parle d’une perte de 10% ?

Je pense qu’il s’agit de beaucoup moins. Les informations non retenues sont :
Les informations aléatoires des photosites au bord du capteur de certains boitiers.
Les données de calibration capteur de certains boitiers sont directement mémorisées dans le mosaïque RAW.
Le RAW des capteurs Foveon : comme Sigma a posé un brevet sur la structure des données, on ne peut pas la garder dans le DNG, donc on ‘linearise’ le RAW avant de l’enregistrer.

 

Cela fait pas mal de temps que le format Raw existe et on peut toujours lire le Raw de nos anciens boitiers, penses tu qu’il y ait vraiment un risque ?

Je prends comme exemple le cas de Capture NX. Il n’existe plus, dans Windows 10 ou Windows 12 on ne pourra probablement plus l’exécuter. Quid des RAW crées avec les boitiers D1 et D100 ? Est-ce qu’ils seront encore supportés par Nikon ?
On dira, ‘oui, mais Adobe et autres logiciels, comme l’Open Source dcraw, peuvent les lire’.
C’est vrai, mais jusqu’à quand ? Je suis un ancien développeur, et mon inquiétude est que chaque format supporté correspond à des centaines de lignes de code, lesquelles doivent être maintenues dans le temps, suivant l’évolution de la technologie et des bibliothèques utilisées pour la production des logiciels.
Tôt ou tard, les développeurs se poseront la question des couts associés à la maintenance de ce code archaïque, et ils décideront de le virer car la demande va être plus faible. Le résultat ? Le NEF du Nikon D1X et le CR2 du Canon D30 deviendront des ordures numériques, totalement inutilisables.

 

Mais si c’était Adobe qui disparaissait ou nous ferait un coup de Trafalgar comme Apple, tous les DNG ne seraient plus lisibles ?

La différence est qu’Adobe a donné le code source, donc n’importe qui peut lire et écrire le DNG. En plus, on n’a pas 20 différentes formats, juste 5 versions, et le code du 1.4 est totalement capable de lire 1.0, car DNG est ‘backwards compatible’. Même si Adobe disparaissait ou décidait de se convertir à la fabrication de voitures, tout le monde pourrait encore accéder aux fichiers DNG.
Et si Adobe devait abandonner la production des logiciels, tous les autres éditeurs s’aligneraient sur le support total DNG, afin de récupérer la masse d’utilisateurs dans le marché.
Est-ce que uniquement les logiciels Adobe lisent le DNG ou d’autres aussi ?

On a de plus en plus de logiciels capables d’interagir avec DNG.
Dans l’Open Source, tous les convertisseurs RAW prennent en compte le DNG (en conséquence, tous les logiciels de développement image sous Linux sont compatibles avec DNG).
Récemment, DxO vient de sortir une version d’OpticsPro compatible avec DNG. Les logiciels OnOne supportent le DNG. Capture One écrit les DNG mais pour l’instant ne les lit pas.

 

Lorsque l’on est sur Lightroom et que l’on branche sa carte mémoire à l’ordinateur on a le choix à l’importation de convertir directement en DNG, est-ce que tu penses que c’est la bonne manière de faire ou penses tu qu’il faille quand même garder le raw propriétaire ?

Chaque photographe a sa propre religion à ce sujet, et je ne pense pas qu’il y a une réponse meilleure que les autres. La conversion directe en DNG peut ne pas convenir à certains flux de travail, et à bonne raison (par exemple, si on utilise Lightroom ET Capture One, ou bien si on participe à des concours où on demande le RAW originel).
Dans mon cas, je convertis tout de suite en DNG à partir de la carte mémoire. J’ai actuellement 39.000 photos dans mon catalogue (donc autour de 100.000 photos avant le triage) et je n’ai jamais eu de problèmes.
Lorsque tu convertis en DNG incorpores-tu le fichier RAW d’origine à l’intérieur, car du coup on double la taille du fichier ?

Non, je ne garde que le DNG et j’abandonne le NEF.
Sinon, la possibilité de garder le RAW dans le DNG peut être utile pour certains flux de travail (en dépit de l’espace disque occupé).

Pour info:
Un Raw de 30Mo converti en DNG :
DNG avec jpg standard : 26,7Mo
DNG avec jpg taille réelle : 28,9Mo
DNG avec Raw d’origine : 58,9Mo

 

On entend souvent qu’Adobe veut imposer son format pour des raisons commerciales, qu’en penses-tu ?

Je ne vois pas ces raisons commerciales… C’est comme dire qu’il ne faut pas utiliser TIFF ou PDF car ils ont été créés par Adobe.
Le format DNG est totalement gratuit, la licence dit que tout le monde peut l’utiliser gratuitement sans limites. La seule clause de révocation de la licence est dans le cas où l’utilisateur lambda attaque Adobe en justice sur l’utilisation du format même. La seule demande par Adobe est d’inclure dans les logiciels la mention « This product includes DNG technology under license by Adobe Systems Incorporated » . C’est presque une licence CC-ND-BY.
Le DNG est utilisé en interne chez Adobe (par exemple, les Smart Preview dans Lightroom et aussi les images échangées sur Lightroom Mobile). On l’a créé pour un réel besoin d’un format RAW universel, et on a décidé de le donner au monde, comme on a fait avec TIFF et PDF.
Adobe est fortement impliqué dans l’Open Source, beaucoup des projets Apache sont financés par Adobe ou développés par des employés Adobe (par exemple, Apache Jackrabbit). Le résultat est successivement utilisé pour créer des produits commerciaux, mais le développement d’origine reste gratuitement à disposition de tout le monde.

 

Pourquoi à ton avis tous les constructeurs n’utilisent pas le format DNG si c’est vraiment la solution ?

Quelques uns ont bien commencé, comme Leica, Ricoh, Pentax. Samsung, Casio. Il y a un drone (DJI Phantom) lequel ne produit que du DNG.
Hasselblad, Leaf, Sinar et nombreux autres producteurs ont des modèles qui utilisent le DNG. On a 250-300 produits compatibles avec DNG.
Pour les autres il s’agit, à mon avis, d’un mélange de droits intellectuels et politique commerciale. Lorsqu’on monétise sur le logiciel de développement (soit produit en interne, soit licencié à un tiers) il est difficile de s’en détacher.
Et parfois on arrive à des cauchemars comme celui arrivé à Nikon avec la transition NX2 -> NX D.
C’est curieux de voir comment cette résistance n’existe pas dans un autre domaine que la photographie, celui des images animées. Chez les cinéastes, le format CinemaDNG (le correspondant de DNG pour la vidéo) est vu comme un moyen de simplifier le flux de travail, et les constructeurs sont en compétition pour offrir des appareils produisant du CinemaDNG. Les photographes semblent encore liés plus au matériel spécifique qu’au flux de travail, et cela peut être une autre explication pour la résistance au format photo.

 

Penses tu que la limite de l’universalité du fichier DNG s’arrette ici, c’est à dire que si par exemple Capture One pouvait lire le fichier DNG, il ne pourrait probablement pas lire ou adapter les réglages que tu as fait sur ton images dans Lightroom, il se contenterait de ton fichier image et des métadonnées et vice versa ?

Le format DNG est conçu pour garantir la pérennité de l’information, mais pas pour garantir la compatibilité des moteurs de dematriçage et développement : cela est aux éditeurs. Donc si Capture One lisait le DNG, il déposerait des métadonnées de développement incompatibles avec ceux de Lightroom : les deux sets d’instructions résideraient dans le même tag XMP, sans interférer l’un avec l’autre. Tu ouvres le fichier avec Lightroom, tu trouves le développement Adobe ; tu l’ouvres avec C1, tu trouves ceux par Phase One.
En effet, si tu essayes avec les logiciels Open Source lesquels lisent déjà le DNG (par exemple Rawtherapee, Lightzone ou Darktable), tu verras déjà ce comportement.
C’est un peu comme on a fait côté Adobe pour l’import des catalogues Aperture : on ne peut pas lire et traiter tous les paramètres Aperture, juste les flags, étoiles, mots clés, GPS, etc.
Si on a de la chance, on pourra prendre en compte juste quelques paramètres, comme l’exposition, le point de blanc et le contraste. Mais on pourra jamais émuler un développement créé avec un autre logiciel.

 

Si je résume les avantages et les inconvénients :

Les avantages du DNG :

  • la pérennité dans le temps
  • un seul fichier et pas 2 (Raw+xmp)
  • 10-20% moins lourd que le Raw
  • Plus rapide à traiter avec les logiciels Adobe

Les inconvénients

  • Les principaux développeurs de logiciel de post prod autre qu’Adobe ne le lise pas
  • La conversation Raw-DNG rajoute du temps au workflow
  • Si tu inclus le fichier Brut d’origine par sécurité tu doubles le poids de ton fichier

Penses tu que c’est bien résumé ?

Oui, peut-être tu peux ajouter dans ton résumé  que toutes métadonnées sont bien retenues dans le DNG.

Merci Marco pour avoir pris le temps de répondre avec franchise à toutes ces questions.

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Rejoignez la discussion 21 commentaires

  • Martial Maurette Photographe

    9 avril 2015 à 13 h 09 min

    Bin mince alors… Moi qui ai pieusement gardé tous mes “…RAW…” (différents appareils, dont Phase One. Mais aussi CRW du Canon D30, CR2 du Canon 500D, NEF de Nikon…) voilà que j’apprends qu’ils vont être inutilisables (Ordures !) …Et vu les réponses contradictoires, pas de bonne solution, sauf chaque année à “tout (150.000 images en stock) re-mouliner”, pour essayer d’avoir une sauvegarde à jour.
    Que (bien) faire donc ?
    Ras-le-bol du marché numérique.
    Merci néanmoins de vos interpellations, quant au désormais non-archivage dans le temps.
    Respects.

  • Cyril Bruneau

    9 avril 2015 à 19 h 00 min

    C’est vrai il n’y a rien de dramatique pour l’instant mais dans notre monde où les techniques avancent vites il faut être vigilant. Aujourd’hui faire un tirage d’après un négatif argentique est possible mais de plus en plus compliqué, dans quelques années ça sera tellement difficile de le faire qu’on laissera tomber. Pour nos fichiers numériques, une chose est sûre un jour ça changera. En ce qui me concerne j’aime beaucoup le flux de travail en DNG, je le trouve efficace et logique dans ma manière de travailler.

  • Gilles

    10 avril 2015 à 13 h 13 min

    La conversion Raw > DNG n’entraîne pas de pertes de qualité ni d’informations, contrairement à une légende tenace. Le DNG est même capable de transporter les données cryptées et propriétaires des fabricants d’appareils photo.

    En ce qui me concerne, j’envisage également de basculer complètement dans un flux DNG et comme une bonne sauvegarde passe par la multiplication des supports et des formats, ça n’interdit pas de conserver une copie des originaux aux formats Raw des fabricants. Quant à la question de savoir si ça ne fonctionne que dans un environnement Adobe, ce n’est peut-être pas faux, mais cela risque de changer un jour, d’autant plus si Adobe arrive à obtenir la certification ISO du format.
    Mais à ce stade, travaillant moi-même exclusivement dans l’environnement Adobe pour le développement de fichiers Raw, je n’ai aucune raison d’aller voir ailleurs, d’autant que les critiques sur la qualité d’image de X versus Y peuvent être aisément contournées, que l’herbe est toujours plus verte ailleurs et que rien n’est figé dans le marbre.

    Je crois d’ailleurs beaucoup plus à la pérennité du DNG que tout autre format propriétaire, vu que certains fabricants ont, à plusieurs reprises déjà, fait quelques coups assez tordus guère appréciés de leur clientèle.

    C’est surtout en France qu’on trouve une forte réticence par rapport au DNG, réticence en général basée sur un manque de volonté de s’informer, au profit des légendes urbaines et conceptions erronées qui pullulent sur les forums. Et, ce qui prête à sourire, c’est que ceux qui rejettent le DNG – parce que ça a été créé par le grand Satan Adobe, et parce qu’ils sont persuadés qu’Adobe va s’approprier ainsi leurs chefs-d’oeuvres – n’éprouvent par contre aucune difficulté à utiliser le TIFF qui, lui, est vraiment la propriété d’Adobe, ce qui n’est pas le cas du DNG, et que ce format TIFF du grand Satan 🙂 est à la base… des formats Raw des fabricants d’appareils.

  • Cyril Bruneau

    10 avril 2015 à 13 h 35 min

    Je suis assez d’accord avec toi. J’ai été pendant longtemps assez réticent au DNG avec beaucoup d’inquiétudes même si j’étais dans un environnement Adobe. Je m’y suis mit il y a un an, je trouve ça plus simple et plus logique. Lorsque j’ai vu comment Nikon envisageait la pérennité avec son logiciel de développement, Apple avec Aperture…. Je me suis dit qu’il fallait être prudent et ne pas tout miser sur le Raw propriétaire. Dans l’avenir j’espère que ce format s’imposera vraiment à tous pour la sérénité de chacun. Mais je suis persuadé qu’en informatique il n’existe pas de solution pérenne sur l’échelle d’une vie.

  • Lucien

    16 avril 2015 à 21 h 41 min

    Bonsoir,

    voilà un riche échange, qui apporte de la bonne eau à mon moulin. Il ne me reste plus qu’à passer à l’acte.
    Je n’étais pas tout à fait réticent, ayant assez potassé le sujet. Peut-être un reste d’attachement (irrationnel) à l’original dans son jus, issu de l’argentique…
    Jusqu’à présent, je n’avais converti que de vieux jpeg natifs de boîtier.

  • Cyril Bruneau

    16 avril 2015 à 21 h 48 min

    J’ai déjà entendu plusieurs fois Marco parler du DNG et c’est à chaque fois précis et très riche et j’avais envie de le partager aux lecteurs des blogs photos.

  • Yves Crausaz

    18 avril 2015 à 9 h 26 min

    Bonjour,
    Ca faisait longtemps que je me demandais s’il fallait y aller vers ce .dng. Et à l’occasion de l’achat du dernier Olympus OM-D E-5II… il a bien fallut que je me décide puisque son format de raw n’est pas encore pris en charge par LR, mais le convertisseur vers DNG le fait sans soucis…. et je ne m’en porte pas plus mal, je dirai même mieux, au point que petit à petit, je vais tout convertir vers ce format. pour les gens sur Mac qui utilisent Pixelmator, les .dng sont pris en charge en lecture, un bon point aussi.
    Yves/CH

  • Gilles

    18 avril 2015 à 9 h 32 min

    Lucien, si vous hésitez, rien ne vous interdit de travailler en DNG et d’archiver une copie des fichiers dans leur format original (CR2, NEF, etc.).

  • Yvan

    18 avril 2015 à 10 h 52 min

    Bonjour et merci pour cet article éclairant.
    Peut-être ai-je lu trop vite, mais je ne trouve pas la réponse ci-dessus, qu’en est-il des fichiers RAF des boitiers Fuji?
    Merci à tous de votre contribution et bon week-end

  • Cyril Bruneau

    18 avril 2015 à 12 h 16 min

    Tu peux trouver la liste des boitiers pris en charge sur ce lien: https://helpx.adobe.com/fr/creative-suite/kb/camera-raw-plug-supported-cameras.html

  • Gérard Bedeau

    18 avril 2015 à 20 h 39 min

    Pourquoi tant de haine !!!!!! puisque Lightroom peut développer n’importe quel RAW, il sera toujours temps de les convertir en DNG.

  • Cyril Bruneau

    18 avril 2015 à 20 h 53 min

    Il n’y a pas de haine tu fais comme tu veux. Passer tout en DNG a des inconvénients aussi. Travailler en Dng a aussi des avantages c’est à toi de choisir il y a du pour et du contre, je pense que ça dépend de ton flux de travail.

  • Guy

    22 avril 2015 à 9 h 01 min

    Bonjour,
    Merci pour cet excellent article. J’hésitais à faire le pas ne comprenant pas trop ce format. Maintenant c’est nettement plus clair.
    Deux questions:
    1) Quel est l’avantage de transformer un JPG en DNG ? On peut mieux retoucher la photo ? C’est la première fois que je lis cela.
    Un dernier “truc” que j’aimerais comprendre:
    J’ai lu dernièrement cette phrase dans un article: “Depuis la version 2.2, DxO intègre un convertisseur DNG. Or, le convertisseur DNG intégré dans DxO produit un DNG linéaire et ne préserve pas l’image RAW de départ.” (écrit en 2008). C’est toujours le cas ?
    Alors voici la 2ème question:
    C’est mieux de mettre le format DNG avec LR que DxO ? Où pratiquement on ne voit aucune différence entre un format DNG brut et un format DNG linéaire ?
    Merci d’avance pour les réponses.
    Guy

  • CROZES

    23 avril 2015 à 14 h 58 min

    Bonjour Cyril et bravo pour ce blog,

    Il est mentionné dans l’article que l’on peut encapsuler le raw propriétaire dans le fichier dng.

    Dans ce cas comment peut-on l’en extraire si le besoin se présentait?

  • Cyril

    29 avril 2015 à 9 h 34 min

    oui c’est le but !!

  • Maxord

    29 août 2015 à 17 h 20 min

    Débat intéressant. Dommage que les propos de Cyril laissent passer quelques fautes qui me gênent :

    …laissera tombé….
    …je suis persuader…

  • Cyril Bruneau

    29 août 2015 à 17 h 40 min

    tu as raison parfois je vais un peu vite à répondre ou publier un article. Merci de ton aide

  • Jean-Yves

    23 novembre 2015 à 0 h 33 min

    Connaissant les avantages et inconvénients du format d’Adobe, je lis tardivement ce qui se dit à ce sujet.
    Cet article, comme bien d’autres, ne peut que conforter les adeptes du numérique à faire une sauvegarde en DNG et peut-être aussi dans le raw propriétaire.
    Utilisateur de boîtiers Pentax depuis longtemps, le problème ne se pose pas car les 2 formats sont intégrés d’office dans les derniers numériques.
    En revanche, je ne comprends pas pourquoi Microsoft ne fournit toujours pas de Codec 64 bits permettant de lire le DNG directement (à ma connaissance) alors que le PEF de Pentax est décodé sous Win 10, ce qui est un comble de l’ironie…
    Honte à lui si c’est bien le cas !

  • BLIN

    29 novembre 2015 à 18 h 20 min

    Bonjour,
    Merci pour cet article qui conforte mes pensées au sujet du format DNG.
    Étant conservateur je garde en plus du DNG les fichiers bruts issus de mon boitier; les CR2 en ce qui me concerne. Parfois le TIF pour ne pas revenir trop en arrière et lorsque j’imprime.
    Du lourd certes pour moi en attendant… mais il faut s’attendre à une standardisation pour la lecture des formats de fichiers aussi bien de la part des fabricants d’appareils que de la part des fabricants de logiciels. Ces derniers ont emboité le pas et prennent de l’avance avec la lecture du format DNG ou avec un autre pourquoi pas!
    En tout cas le vent souffle de ce côté là et un homme averti en vaut deux!

  • Val

    5 décembre 2015 à 15 h 14 min

    Bonjour,
    Le DNG je l’ai adopté depuis mon achat de Ligthroom 4, logiciel génial mais soumis à Adobe, normal c’est l’éditeur ! Ce qui me pose problème ce n’est pas le DNG mais le fait avéré que tous nos fichiers numériques dépendent de ces multinationales qui ne s’embêtent pas avec nos “petits” souvenirs photographiques, ils sont propriétaires des fichiers générés et c’est pas normal, vous allez rire mais comme ils sont propriétaires, pourquoi ne pas nous rémunérer à la photo ?
    On voit bien de quelle manière Adobe force les choses pour passer à l’abonnement cloud, on devine que demain Lightroom sans l’abonnement n’existera plus et qu’il faudra prendre une décision.
    Le DNG est ouvert, c’est bien et c’est pour cela que je ne conserve pas le RAW original, on fait de la sur enchère à ce niveau, depuis quand conserver toutes les données en vue d’un développement parfait fait une image géniale ? Qui demain va s’embêter à reprendre vos milliers de photos pour redévelopper ? D’accord vous serez peut être reconnu après votre mort !
    Personnellement j’ai “résolu” le problème, j’imprime mes photos sur livre, le partage est d’autant plus conviviale et se transmettra certainement de façon plus pérenne que faire confiance au numérique.
    Autre avantage, je ne regarde pas derrière, les sauvegardes sont temporaires (le temps de l’édition) et après c’est tout à la corbeille, pour moi le numérique offre des tas d’avantages mais à la texture du vent, je ne peux et ne veux pas faire des efforts sur du vent, ce qui compte c’est ma famille et mes amis, vous l’aurez compris, pas les virtuels.
    Donc j’utilise l’outil numérique pour tout ce qu’il peut offrir et je ne m’embête pas en faisant des sauvegardes, des publications, des partages. J’imprime, je réalise des thèmes, j’offre des livres pour noël, anniversaires etc.
    Les yeux brillants de mes proches me procurent une émotion sans précédent, un bonheur que le numérique ne saurait donner.
    Je ne considère pas mes images comme une valeur monétaire, je fais de la photo par passion, les sauvegarder ne présentent aucun intérêt pour moi, les imprimer oui, demain je serai sur un autre thème, demain mes disques durs seront morts et demain, enfin un peu plus lointain si possible, moi aussi.
    Mes bouquins seront là pour 2, voir 3 générations et ça me convient, j’ai rien d’un Picasso, tous mes regrets à ma descendance !

  • Edouard

    24 décembre 2016 à 17 h 17 min

    Un grand merci à Marco pour les explications très pro et compréhensibles, mais pour un photographe amateur comme moi, qui travaille avec lightroom, donc DNG, est-il nécessaire que je sache toutes ces problématiques car tous les 3 ans il y a un nouveau logiciel qui sort et qu’il faut s’adapter. Le seul inconvénient que j’ai ressenti c’est que j’ai fait des catalogues pour Noël et qu’Ifolor n’accepte que le format JEPEG…

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